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Caroline Wozniacki : côté court, côté jardin

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20 ans
Danoise
Née le 11 juillet 1990 à Odense, Danemark
Résidence: Monte Carlo
1.77 m, 58 kg
Droitière, revers à deux mains
Pro depuis 2005
Meilleur classement : no.1 (pour la première fois le 11 octobre 2010)

 

 

 

 

 

 

 

 

Caro côté court

 

12 titres WTA, 4 titres ITF
Une finale en Grand Chelem (US Open 2009)
Gains sur le circuit :
7,171,846 $

Matériel :
Raquette : Babolat Aero Pro Drive
Chaussures : adidas Barricade V
Vêtements : Adidas (par Stella Mc Cartney)

Sponsors

Sony Ericsson, Adidas, Babolat, e-Boks, Danske Invest, Europaeiske

 

Surface de prédilection

Dur

 

Tournois préférés :

Wimbledon, US Open, Indian Wells

 

Idoles

Steffi Graf, Martina Hingis

 

Le joueur qu’elle préfère sur le court

Roger Federer

 

Caroline, une joueuse tactique

Très régulière, solide en fond de court, la Danoise n’a pas “ un ” coup dévastateur, si ce n’est peut-être son revers, mais possède surtout une bonne couverture du court et un bon sens tactique. Petite illustration interactive avec le New York Times (en anglais malheureusement) :

 

Biographie :

 
Numéro un mondiale fin 2010 à l’âge de vingt ans, la vie de Caroline Wozniacki tient du conte de fées. C’est en tout cas l’image choisie par les médias et mise en avant par la jeune Danoise pour résumer sa vie. Depuis sa naissance à Odense, la ville natale d’Andersen, jusqu’à sa rencontre avec la famille royale danoise dès ses premiers exploits en catégories jeunes, et sa fulgurante ascension vers le sommet qui la surprend elle-même… le parcours de “Caro’ ne semble avoir connu aucun écueil.

Née de deux parents polonais – Piotr, un footballeur professionnel ayant évolué dans son pays puis au Danemark et Anna, volleyeuse de l’équipe nationale polonaise – la vingtième numéro un mondiale de l’histoire a grandi comme beaucoup de ses consàurs de la WTA au rythme du sport. Contrairement à certaines, elle ne semble cependant pas avoir été poussée par ses parents au départ. La joueuse se plaît d’ailleurs à souligner sa motivation personnelle en racontant une petite histoire.

À l’âge de 7 ans, elle regarde sa mère et son frère (aujourd’hui footballeur professionnel au Danemark) jouer au tennis, sans être autorisée à participer en raison de son jeune âge. Au grand dam, de Caroline qui insiste pour taper la balle et finit par jouer contre un mur. Preuve de l’envie de la fillette, elle enquille les séances de 2, 3 à 4 heures par jour ! Elle commence ensuite à jouer avec son père, qui se rend rapidement compte du potentiel de sa fille lorsqu’elle remporte, deux ans plus tard, le championnat jeune dans la catégorie des moins de 12 ans.

Le Prince parmi ses fans

Entre-temps, Caroline a déjà goûté au succès. À onze ans, elle est régulièrement invitée à la résidence estivale de la famille royale danoise & au Fredensborg Palace. Là-bas, elle participe à des matchs en double mixte avec l’héritier au trône, Frederik Andre Henrik Christian, un amateur de tennis qui aidera même sa famille à financer certains de ses déplacements. Il la verra éga”ent à Wimbledon où elle remporte son premier titre en junior. Une semaine à peine après avoir fêté ses quinze ans, elle débarque sur le circuit pro. La suite est bien connue. À 18 ans, elle finit l’année aux portes du Top 10 (avec une douzième place prometteuse). Un an plus tard elle se hisse à la quatrième place, avant d’accéder au saint des saints fin 2010, à seulement 20 ans et 3 mois.

Le syndrome Safina de la reine sans couronne ?

Bien sûr, certains lui reprocheront son maigre palmarès (aucun titre majeur et une seule finale en Grand Chelem). Arguant qu’elle a rencontré et donc battu très peu de joueuses du top ten cette année, mettant son classement sur le compte de l’accumulation des matchs. Wozniacki est, en effet, la joueuse du top ten à avoir disputé le plus de rencontres en 2009 et en 2010 (62 victoires & 17 défaites). Une saison fleuve comparée à celles moins remplies de la maman Clijsters (40 & 7) et de “atronne” Serena Williams (25 – 4), blessée au pied en 2010. Une performance défendue par Stacey Allaster , à la tête de la WTA depuis 2009, qui souligne sa constance : “Seules deux joueuses cette année ont atteint le quatrième tour des quatre étapes du Grand Chelem, Caroline et Venus “.
Son jeu régulier de fond de court a aussi de quoi agacer certains, qui critiquent la monotonie du circuit. Un jeu marqué cependant par une bonne couverture de terrain et des choix tactiques justes (voir le lien du New York Times ci-dessus), associés à un bon revers.

Côté jardin, Caroline Wozniacki séduit par sa simplicité autant que par sa beauté et son sourire. Rarement insatisfaite, louant souvent les talents de ses adversaires pour expliquer ses défaites plutôt que de se critiquer, la vie de Caro semble positive et naturelle. Son aisance avec les médias, due notamment à sa jeunesse d’enfant star qui l’a placée très tôt sous le feu des projecteurs, contribue également à accroître son capital sympathie auprès des fans. D’autant qu’en dépit de son jeune âge, la numéro un mondiale 2010 a déjà plus d’une flèche à son arc. En dehors du tennis, elle a mis un petit pied dans la mode (comme d’autres joueuses), en devenant l’égérie d’Adidas et de Stella McCartney qui lui ont dessiné une tenue spéciale en 2010, Caroline parle aussi couramment trois langues (danois, polonais et anglais), se débrouille dans plusieurs autres… et sa soif d’apprendre l’a conduite à approcher la prestigieuse Université de Yale, qu’elle a visitée en 2010 et où elle aimerait bien prendre des cours… Ci-dessous quelques infos supplémentaires à grignoter sur la joueuse.

 

 

Côté jardin

 

Langues parlées :

Six ! Le polonais (la langue de ses