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Interview Benjamin Hornn, directeur marketing d’ARTENGO

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À la demande des organisateurs, nous nous sommes rencontrés et retrouvés autour du projet du tournoi ainsi que sur des valeurs communes, non sans avoir soumis notre balle à l’approbation de la tête d’affiche J.W Tsonga. Jo a donc reçu un carton et validé le choix de notre balle.”, raconte Benjamin Hornn, directeur marketing et communication chez Artengo.

 

 

“Gagner une crédibilité technique”

Fournisseur des balles, des tenues des arbitres et ramasseurs, mais aussi cordeur officiel du tournoi, Artengo a choisi de faire son entrée sur le circuit mondial pour faire évoluer son image. Créée en 2006, la marque française de sports de raquette –propriété du groupe Oxylane (Decathlon) et dirigée par Micka”l Lamberger – a acquis une reconnaissance pour ses produits d’entrée de gamme, conçus pour rendre accessible à tous la pratique du tennis. Revers de la médaille, ce succès  l’a catalogué comme spécialiste du matos amateur uniquement. “Nous avons conquis la cible des joueurs occasionnels ou débutants. La deuxième étape consiste à séduire le tennisman régulier ou intensif qui jette souvent un regard hautain et caricatural sur nos produits. Il nous faut faire savoir que nos produits sont tout aussi techniques que les autres. D’où l’importance d’une reconnaissance sur la scène pro.”

Car Artengo propose aussi du haut de gamme, comme en témoignent sa balle, homologuée par l’ITF et la FFT, ou plusieurs  séries de raquettes (comme la TR930). “Il suffit de constater les retours de tests que nous menons sur des produits dont la marque est masquée en comparaison avec ceux où elle apparaît. Autant sur les raquettes que les balles, nos produits sortent toujours en tête des tests en aveugle. A contrario, quand la marque apparaît, nous sommes”systématiquement dans les derniers. C’est dire l’impact des idées préconçues qu’ont les joueurs à l’égard de notre marque”, soupire le directeur marketing.

Pour renforcer sa crédibilité et aller plus loin dans l’innovation, la griffe vient de s’adjuger les services d’une figure du circuit : Nicolas Escudé.  Le jeune retraité du tennis, ancien vainqueur de coupe Davis et ex-capitaine de l’équipe de France de Fed Cup, vient  d’endosser le costume de chef de produit.  «Je réalise beaucoup de tests, explique l’intéressé. Rechercher la raquette parfaite, combinant à la fois le maximum de puissance, de prise d’effet,  de contrôle, de maniabilité…  tout cela me tentait depuis un moment déjà.» Par ailleurs entraîneur de Nicolas Mahut, il jouera également un rôle d’ambassadeur sur le circuit.

“Gagner un Grand Chelem d’ici 2021.”

Pour s’affirmer sur la scène pro, Artengo veut  frapper un grand coup. «Nous souhaitons devenir partenaire de trois ou quatre joueurs: un Français, un Espagnol, un Italien voire un Chinois.  Objectif : remporter un Grand Chelem d’ici 2021», annonce Benjamin Hornn. En précisant : «Peu importe la catégorie : simple,  handisport,  double mixte ou  junior… On ne cherche pas une surexposition médiatique, mais une reconnaissance.» Car Artengo ne dépensera jamais des millions d’euros en sponsoring. «En plus d’être indécentes, ces dotations  astronomiques nous obligeraient à proposer un matériel plus cher, moins accessible. Nous perdrions notre âme. »