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Le tennis féminin en crise ?

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Alors que s’achève l’Open Gaz de France de Paris, l’un des points d’orgue de la saison, le tennis féminin est toujours autant critiqué. Et tout le monde y va de sa petite pique.

Uniformisation du jeu qui ne donne plus à voir que des brutes de fond de court, incapables de courir vers l’avant, plus de vraie patronne, des joueuses qu’on ne connaît plus, un circuit aux allures de championnat de Russie, manque de spectacle, trop de glamour etc, les reproches formulés à l’encontre du circuit WTA sont légion .

Les matchs Graf – Sanchez pas toujours top non plus

 

Bien sûr, il y a une exagération voulue dans la critique du tennis féminin. La tendance à frapper fort du fond, par exemple, n’est pas nouvelle. Il y a dix ans déjà on parlait de la puissance des sàurs Williams, de Capriati, de Davenport…

L’ennuie ? Peut-être un peu jeune à l’époque pour apprécier le jeu, je me rappelle pourtant m’être assoupi devant des finales Graf-Sanchez …deux joueuses qu’on retrouvait toujours au sommet des Grands Chelem.

Uniformisation ? Certainement, mais le tennis masculin est-il beaucoup plus varié ? Certes, Federer et Murray ont un jeu tout en variation et les joueurs du top ten ont des styles assez différents. Mais souvenez-vous du Sampras-Rafter en demi-finale de l’US Open 98, où les deux hommes montaient systématiquement à la volée. Aujourd’hui qui a succédé à Sampras ? Reverra-t-on un nouveau Rafter ?

Les revers à une main ne sont pas non plus si nombreux et l’uniformisation, version Bollettieri ou celle des écoles espagnoles, s’est aussi fait sentir. Il y a une dizaine d’années, Marc Rosset gagnait à Londres en coupant tous ses revers, pas super beau à voir mais atypique. Et difficile à imaginer aujourd’hui.

Quant au glamour, les hommes ne sont pas non plus en reste ! Nadal joue les mannequins pour les parfums Lanvin et les photos de Verdasco pour Calvin Klein sont dignes d’une couverture de Têtu.

Pas de quoi s’enflammer

Ce qui ne veut pas dire que que le tennis féminin soit exempt de toute critique. Mais son plus grand défaut est probablement ailleurs. A savoir, le manque de grandes confrontations et de suspense dans les finales de Grand Chelem. D’où le manque de spectacle.

Il faut, par exemple, remonter à 2001 pour voir une finale en trois sets à Roland Garros (Capriati-Clijsters 1-6, 6-4, 12-10) et à un Graf-Seles en 1995 pour en voir une à l’US Open ! Espérons que le match accroché entre Serena Williams et Justine Hénin en Australie ne soit pas le seul cette année. Les effond