Scoops & Nouveautés n°21
1. Benoît Maylin trace sa route en solo
Véritable OVNI du paysage tennistique, entre journaliste et humoriste, Benoît Maylin s’est notamment fait connaître sur feu l’Equipe 21 avec ses personnages fétiches (Le Monfisien, Le “piteubull” de Sérignan, Tsongix, Gillou l’hypnotiseur, etc). Au point d’avoir son propre fan club. Désormais sans employeur, Maylin continue ses facéties sur les réseaux sociaux. “Lors de l’Open d’Australie, j’ai commenté la finale avec Julien Varlet sur facebook live, 30 000 personnes ont regardé. Je vais peut-être renouveler l’expérience sur d’autres Grands Chelems. Devant l’inertie des chaînes de télévision françaises, leur manque d’idées, j’ai eu envie de continuer à aller fouiller, à aller chercher des infos pour présenter les choses de façon moins lisse”. Benoît Maylin imagine, tourne et monte ses vidéos seul (on peut les retrouver gratuitement sur sa page facebook ou sa chaîne youtube). “Certains joueurs comme Tsonga comprennent le 2e degré, d’autres moins”, s’amuse celui qui va se promener sur les tournois français (Marseille, Monte Carlo, peut-être Lyon, Roland- Garros) jusqu’en juillet. Il sera alors temps d’évaluer comment vivre de ses créations. Car pour le moment, Benoît ne gagne pas d’argent sauf lorsqu’il réalise des vidéos pour des marques comme Tecnifibre. “Si on me laisse mettre ma patte et garder ma liberté de ton, pourquoi pas ? La FFT a également évoqué l’idée d’un réseau social consacré au tennis, or il y a plein de choses à faire par rapport aux profs et aux clubs. Je suis aussi en train d’écrire un one man show”.
2. Un jeu décisif à lire chez Glénat
De Spirou à Snoopy en passant par les mangas, le tennis a régulièrement inspiré la bande-dessinée au point de donner naissance à une exposition sur ce thème, proposée au Mus”ゥe de Roland-Garros en 2009. Dans “Jeu décisif”, qui est paru le 15 février chez Glénat, Théo Calmejane raconte une idylle entre adolescents sur fond de terre battue : comme tous les étés, Rémy et ses potes partent faire du canoé sur le lac. Sur le chemin du retour, ils rencontrent une fille qui s’entraine sur un court de tennis. Elle s’appelle Clémentine et elle joue toute seule car c’est comme ça que les pros s’exercent avant un grand chelem, parait-il. Ça fait partie du programme de choc que son père, en véritable tyran, a mis en place pour faire d’elle une future championne. Rémy, lui, n’a aucune idée de ce que ça peut être, un grand chelem, mais il tombe immédiatement sous le charme. Diplômé des Beaux Arts d’Angoulême, membre du collectif “Les Machines”, Théo Calmejane signe une fable douce sur l’adolescence et le romantisme pur des premiers amours, lorsque l’innocence de la jeunesse se retrouve contaminée par les ambitions parentales.
“Jeu décisif” par Théo Calmejane, Collection 1000 – Feuilles – Glénat – 19,50€
3. Borg contre McEnroe sur grand écran
Leur rivalité en 14 actes (7 victoires partout) se transforma vite en amitié et donna lieu à plusieurs matchs mythiques (voir dossier p.16-20). Presque 40 ans plus tard, «Big Mac» et «Ice Borg» vont se retrouver sur le petit écran dans un biopic intitulé Borg VS McEnroe. Shia Labeouf incarne l’Américain tandis que Sverrir Gudnadson campe le Suédois, le film étant réalisé par le Danois Janus Metz Pedersen. Si la ressemblance physique est frappante, John McEnroe a exprimé de nombreuses réserves lors d’un entretien accordé à Vanity Fair : «Soidisant Shia LaBeouf est fou. Donc peut-être que ça fonctionne. Je ne lui ai jamais parlé, donc je ne sais pas comment il pourrait me jouer. Je me soucie surtout de la façon dont ils vont taper la balle. Je ne sais pas qui est sa doublure, mais espérons qu’il soit gaucher pour commencer. (…) Comment un acteur va faire sur un court ? Ça a l’air faux. Ils ressemblent à des acteurs qui ne savent pas jouer. (…) Je n’ai jamais vu un bon film sur le tennis. Ils sont tous nuls. A moins qu’ils incluent des images réelles. Dans ce cas ça sera cool, sans doute». Quoiqu’il en soit, les fans de ces deux monstres sacrés du tennis se sont déjà donnés rendez-vous en salle le 15 septembre.
4. DPD France partenaire de Mahut-Herbert
Solidement installés à la première place mondiale devant les frères Bryan, Nicolas Mahut et Pierre-Hugues Herbert ont signé un contrat de 2 ans avec DPD France (filiale de DPDgroup), l’acteur de référence en France pour la livraison de colis. Le duo arborera donc le logo de l’entreprise sur les manches de ses tenues officielles. «Il existe une véritable proximité entre les valeurs du tennis et celles de DPD France. Comme le tennis, nous articulons notre activité autour de 3 piliers : respect, dépassement de soi et excellence, déclare Mathieu Wintgens, Président du Directoire de DPD France. A l’instar de Nicolas Mahut et Pierre-Hugues Herbert, nous avons un objectif de performance et de succès, qui s’applique aux 300 000 colis que nous traitons quotidiennement». «Tout comme DPD France, nous sommes ambitieux avec la volonté de remporter de nouveaux titres cette année», se réjouit Nicolas Mahut. «Ce partenariat est aussi le début d’une aventure humaine qui, je l’espère, sera riche de succès», ajoute Pierre-Hugues Herbert.