10 conseils pour être fort dans sa tête
Petit Top 10 réalisé par Tennis Addict. N’hésitez pas à l’enrichir de vos trucs et astuces persos. Nous publierons un florilège des meilleurs conseils.
1) Isoler les causes du stress
Il s’agit de mettre des mots sur le stress. Simple peur de gagner, complexe par rapport aux adversaires mieux classés, présence de la famille ou d’amis, peur de décevoir ou de se blesser etc. Si le joueur connaît ces causes profondes, il n’en a pas toujours pleinement conscience. Il faut alors faire ressortir les facteurs à l’origine du stress pour y apporter les solutions possibles. (1)
2) Ne pas regarder le classement de son adversaire
Cela évite de se mettre trop de pression face à un bon classement ou de stresser si l’on est en difficulté face à un joueur moins bien classé. De manière générale, jouez tous les adversaires de la même manière. Comme on pourrait dire qu’au foot il n’y a pas de petites équipes, il n’y a pas de grands ou de petits adversaires.
3) Se faire une check-list “tactique”
Pour avoir des repères notez sur une feuille tout ce qui dépend de vous. Le stress vient en partie de situations nouvelles. Le sentiment d’incertitude quant à l’attitude à adopter se fait alors sentir. Il est donc utile de se rappeler ce qu’on peut encore contrôler.
Exemple : repérer le terrain, étudier le jeu de son adversaire, appliquer tel ou tel schéma tactique, plier les jambes, avancer dans la balle, prendre son temps pour récupérer entre les points etc. Cela peut paraître très simple mais le manque de lucidité peut faire oublier ces détails basiques.(2)
4) Mettre en place des routines
Elles permettent de rester concentrer. Avant le match : écoutez de la musique, préparez votre sac, vérifiez votre matériel…Pendant la rencontre : faites rebondir la balle X fois avant de servir, remettez les cordes en place etc.
Les joueurs professionnels fournissent d’innombrables exemples de ces petits rituels qui confinent au tic ou à la superstition et en deviennent parfois comiques…Pensez par exemple à Nadal. Avant de servir, il remonte ses chaussettes, tire l’arrière de son short, puis remet ses cheveux en place. Pendant les pauses il replace toujours ses bouteilles au même endroit avec une précision chirurgicale. Gasquet change de grip tous les deux jeux, Djokovic fait rebondir sa balle une dizaine de fois etc., etc.
À vous de trouver votre routine personnelle, quelle qu’elle soit. Des études réalisées sur des militaires ont montré qu’il peut être simplement important de faire quelque chose, même s’il ne s’agit pas d’une action réelle sur la situation (3). Le sentiment de contrôle est accru dans tous les cas.
5) Se concentrer sur ses fondamentaux
Si les coups long liftés et les attaques long de ligne sont vos points forts et que vous les réalisez naturellement, concentrez-vous sur cette filière. Les coups les mieux maîtrisées, les plus automatiques demandent moins d’attention et risquent moins de vous faire défaut aux moments importants. (4)
6) Rejouer les points dans sa raquette
Veillez à prendre du temps entre les échanges pour revisualiser le point ou le jeu précédent dans votre raquette, comme si vous regardiez un écran. Utile pour garder sa concentration et ne pas refaire les mêmes erreurs.
7) Relativiser
Sans doute le plus évident, mais peut-être aussi le plus dur à réaliser. Posez-vous des questions simples : ” Quelle importance a ce match dans ma vie ? “, ” Vu de la planète Mars, à quoi ressemble mon match ? “, ” Dans 100 ans, que restera-t-il de cette rencontre ? “(5). Se rappeler qu’on joue avant tout pour le plaisir est également une des réflexions de base pour ramener le stress à son taux ” utile “.
8) Trouver des parades aux pensées parasites
Cela peut être une image, une phrase ou une chanson qui apaise et ramène la confiance lorsqu’on s’entend penser : ” Je n’ai jamais gagné contre un joueur aussi bien classé “, ” Si je gagne, je vais jouer ma première finale “, ” Que va dire mon entraîneur si je perds ? “ etc.
” Flotte comme un papillon et pique comme une abeille “, la formule mentale de Mohammed Ali est l’une des parades les plus connues. D’autres phrases ou slogans sont plus courants, comme le fameux ” fais ton job “, le célèbre ” je continue à faire ce qui marche “ ou encore les petits mots d’autosuggestion : ” ce n’est pas anormal que je batte un joueur meilleur que moi “ etc.(6) Vous pouvez aussi mettre en place des contre-propositions aux pensées négatives qui vous assaillent. Pour ne pas jouer petit bras vous pouvez ain”i renverser un ” je ne veux pas perdre “ par ” on ne gagne pas sans prendre de risque. Si je fais de mon mieux ce n’est pas un échec “(7).