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Les lauréats du concours Head / TennisAddict épatés par Gilles Simon

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En remportant le jeu-concours lancé par Head et TennisAddict, le club de Bagnoles de l’Orne (Basse-Normandie) a eu le privilège de passer une après-midi entière avec l’actuel 12ème joueur mondial, Gilles Simon, le 11 décembre dernier. Des échanges entre passionnés de balle jaune et des souvenirs pour tout un club.

 

“ Ça fait bizarre de voir Gilles Simon ici, parce qu’on est une toute petite ville ! ”, réagit, encore tout surpris et content, Hugo 14 ans, jeune joueur du Tennis Club de Bagnoles-de-l’Orne, une commune de 2.500 habitants, située à l’extrême sud de la Basse-Normandie, et connue pour sa station thermale. “ On était impatients qu’il vienne ”.

Ce dimanche 11 décembre à 14h, environ deux cents personnes prennent place progressivement dans les tribunes installées sur l’un des courts intérieurs en terre battue. Quelques minutes plus tard seulement, Gilles Simon, décontracté, survêtement gris et raquette à la main, pénètre sur le court en toute simplicité.

 

 

Après une brève présentation du joueur – âge, taille, palmarès… version Roland Garros – les dirigeants en viennent aux choses sérieuses. Sans plus de cérémonie, les échanges de balles commencent avec le champion. Dans les petits gradins, les familles observent le jeu, dans une ambiance d’abord un peu solennelle.

Cette rencontre, les 280 adhérents du TC Bagnolais l’ont pourtant méritée. Lors du concours, lancé en partenariat par la marque Head et Tennis Addict, ils ont été les plus nombreux à se mobiliser pour faire venir la star. Pour rappel, l’objectif était d’inscrire, gratuitement, le plus grand nombre de licenciés possible, parmi ceux de son club, sur Tennis Addict.fr. À ce petit jeu, le club normand a enregistré en un temps record près de 80% de ses effectifs ! Pour décrocher la fameuse récompense, une après-midi avec Gilles Simon ; grâce à une première place, juste devant le Tennis Club d’àvian.

“ Y avait de la pression ” , Elise, 12 ans.

Sur le court aussi, les joueurs de tous âges ont un peu l’estomac serré. “ Plusieurs de mes élèves m’ont confié avoir les j”mbes flageolantes , confie Stéphane, l’un des BE du club. C’est quand même Gilles Simon ! , explique l’un d’eux.

Même les plus jeunes savent qu’il a battu tous les meilleurs au moins une fois : de Novak Djokovic à Rafael Nadal, en passant par Roger Federer ou Andy Murray.  Bien qu’extrêmement souriant et “ en civil ”, le Français a donc de quoi impressionner l’audience.

“ Y avait de la pression , sourit Elise, 12 ans. En plus, on jouait devant tout le monde avec les tribunes et tout… ” A côté d’elle, Çtienne et Nicolas, 11 ans tous les deux, ont fait de leur mieux pour assurer : “ On a simplement cherché à remettre la balle dans le court ”, racontent-ils modestement.

 

 

Au total près d’une centaine de jeunes de tout le département de l’Orne a fait le déplacement pour taper la balle avec son idole. Pas plus de deux balles par joueur, en théorie. Quelques instants donc. Même si le premier à s’avancer, un jeune espoir départemental, âgé de 9 ans, semble en avoir décidé autrement. Cinq, dix, quinze, vingt échanges au moins… dès le premier point… “ Finalement deux balles chacun, ça va peut-être faire beaucoup ”, plaisante un père de famille suscitant des rires dans les tribunes.

 

 

Au final, chaque passage se fait au temps plus qu’au nombre de balles réellement jouées. Avec face à eux, le sourire tour à tour accueillant, amusé, encourageant et indulgent du n.o2 français, dont la mission est de remettre chaque balle sur une cible jaune fixée au milieu du terrain, à un mètre de la ligne de fond de court. Ou bien dans le carré de service pour les tout-petits.

Les ados sont plus confiants. Quelques rares téméraires tentent même de réaliser l’exploit. Après un coup droit bien croisé, Quentin, 13 ans, classé 15/1 remporte l’échange d’un nouveau coup droit long de ligne. Ovation du public. “ C’est un événement qui n’arrive pas tous les jours, commente l’intéressé, tout sourire, Je me suis dit que si je pouvais gagner un point, ça me ferait un beau souvenir. ” Quelques adultes, s’essaieront aussi à l’exercice.

 

 

 

 

Gilles Simon interviewé par le public

Cerise sur le gâteau, tout le monde avait la possibilité de poser des questions au champion : “ A quel âge as-tu commencé le tennis ?  Quand as-tu décidé de devenir pro ? Quels sont tes objectifs pour 2012 ? Tu portes un strap au niveau du genou, une petite tendinite rotulienne récurrente ou ça va ? Quel est ton adversaire préféré ? ” Réponses dans l’ordre : à 6 ans, après mon bac, ça va mieux, et j’aime plus que tout jouer le numéro un mondial, quel qu’il soit !

 

 

” C’est le club qui avait le plus envie que je vienne ! ”

 

 

En cette m-décembre, la séance peut paraître un peu trop statique, pour l’invité, comparée à une journée en Grand Chelem ? “ Ce n’est pas de tout repos non plus !, sourit Gilles Simon. Je cours partout, je dois tout renvoyer et je n’ai pas le droit de faire de fautes ! ”
“  Ce sont vraiment de grands moments de plaisirs, partagés avec des passionnés de la première heure comme je le suis moi-même. C’est toujours très enrichissant. D’autant plus que ce sont ceux qui avaient le plus envie que je vienne ! ” apprécie le champion.

Franck Boucher responsable de la promotion chez Head, parain de l’événement, souligne l’importance de la rencontre avec le public : ” L’occasion de passer une journée conviviale avec nos joueurs sous contrat, et d’aller au delà d’une relation purement commerciale avec nos club partenaires comme le TC Bagnolais . ”

L’occasion peut-être aussi de nourrir le rêve de jeunes pousses. De grands noms du tennis ont été marqués par de telles rencontres. Yannick Noah, par exemple, raconte qu’il dormait avec la raquette qu’Arthur Ashe lui avait donnée.

 

 

Gilles Simon a, lui, joué avec Chesnokov et tapé quelques balles avec Vénus Williams, dans sa jeunesse. “ Je m’en rappelle encore, raconte-il volontiers, sans jamais perdre son sourire. Elle m’avait signé un poster que j’avais affiché dans ma chambre… ”

 

Des souvenirs qui resteront

 

Son seul regret : ne pas pouvoir répéter ce genre de visites plus souvent. “ J’essaie d’en faire une ou deux par an, commente-t-il. Je sais que je me trouve des excuses, mais la durée de la saison et les déplacements incessants font que c’est malheureusement difficile. J’ai déjà du mal à passer du temps avec ma famille… “
Pas besoin d’argumenter. La saison ATP étalée sur 11 mois / 12 et achevée il y a moins d’un mois, la fatigue plus que visible sur ses traits, après notamment 5h de route pour revenir de la banlieue de Lille où il disputait la finale du championnat de France des Clubs la vieille, et une après-midi bien remplie, suffisent.

Après une dernière séance de dédicaces, quelques interviews à la presse et un vin d’honneur, Gilles Simon repart po