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Rafael Nadal : côté court, côté jardin

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24 ans
Espagnol
Né le 3 juin 1986 Manacor (Espagne)
1m85 – 85 kg
Residence : Manacor
Meilleur classement : no.1 (18.08.2008 et 07.06.2010)
Gaucher, revers à deux mains

Pro depuis 2001

Rafa côté court :

Palmarès

Titres : 40 dont 17 en Masters Series et 7 Grand Chelems
Open d’Australie (2009)
Roland Garros (2005,2006,2007,2008,2010)
Wimbledon (2008)
Vainqueur de la Coupe Davis (2004, 2008, 2009)

Records

Record de 18 titres en Masters 1000.
Record de 4 titres consécutifs à Roland Garros (à égalité avec Bjテカrn Borg).
Record de victoires consécutives sur une même surface, avec 81 victoires d’affilée sur terre battue.
Record de victoires consécutives à Roland Garros : 31.
Seul joueur à avoir remporter 6 fois consécutivement un même tournoi dans l’Ere Open
Seul joueur à avoir gagner 6 fois consécutivement un tournoi Masters 1000 (Monte-Carlo)
96,5% de victoires sur terre battue depuis 01/01/2005 (164 victoires pour seulement 6 défaites.

Première accession à la place de no.1 mondial :

18.08.2008 (jusqu’au 06.07.2009)

Sponsors :

Kia, Babolat, Banesto, Mapfre, Quely, Nike, Balears, Lanvin.

Les champions qu’il admire :

Fan du Real de Madrid, Nadal est fan de nombreux joueurs qui on porté le maillot merengue : Raul, Zidane ou encore Romario.

 

Nadal par ses paires :

“Rafael Nadal est tout près de la perfection sur terre battue.” Mats Wilander, mai 2008, dans eurosport.fr, paru le 4 mai 2008.

 

“Je crois que Rafael Nadal sera l’héritier du trône de Roger Federer […] Il est jeune, a un grand futur, il gagnera beaucoup de tournois du Grand Chelem.”/em> Bjorn Borg, mars 2008, dans 7sur7.be, paru le 28 mars 2008.

 

“Le seul adversaire de Rafael Nadal à Roland Garros, c’est lui-même.”Yannick Noah, 25/05/08, dans lemonde.fr, paru le 24 mai 2008.

 

“Nadal vous lui entrouvrez une porte il vous la défonce à grand coup d’épaule.” ” En direct sur Sport + “, Guy Forget, sportplus.fr, 27 avril 2008, p. [1]

 

“En matière de mental, Nadal est une des plus grosses pointures qui existent dans le sport.”, Mats Wilander, Site web de L’Çquipe, 2 juin 2008, p. http://lewebpedagogique.com/ses1re/2008/06/02/tous-a-lecole-nadal/

 

“Dans la vie, il y a les winners et il y a les losers. Pour moi, Nadal est l’archétype du winner. Et il le sera dans tout ce qu’il entreprendra pour le reste de sa vie. Cela se voit, cela se sent. Il peut perdre ou gagner, ça ne change rien, absolument rien à sa façon de faire ou à ce qu’il essaie d’accomplir.”

” Tous à ” l’école Nadal ” ! “, Mats Wilander, Site web de L’Çquipe, 2 juin 2008, p. lewebpedagogique.com/ses1re/2008/06/02/tous-a-lecole-nadal/

 

 

Nadal côté jardin :

Biographie :

L’histoire de Rafael Nadal est celle d’une constance et d’une solidité extraordinaire mais aussi d’une précocité rarement vue. Si Roger Federer a mis quelques années à passer de numéro un junior à celle de mythe, Nadal a fait la même chose cinq ans plus tôt. Une précocité qui s’explique en partie par ses origines familiales.

De son nom complet, Rafa Nadal Parera, “Rafa”, est né en 1986 à Manacor sur l’île de Majorque dans l’archipel des Baléares, où il réside encore aujourd’hui. Son père est associé dans un restaurant et propriétaire d’une entreprise spécialisée dans la verrerie. Son oncle, Miguel Angel Nadal est un ancien footballeur professionnel (FC Barcelona, Real Mallorca, équipe nationale avec laquelle il a participé à plusieurs coupes du monde…). Rafa a une petit soeur, Maria Isabel.

Dès l’âge de quatre ans, il commence le tennis avec son nom oncle Toni, qui l’entraîne encore aujourd’hui. En 2000, il remporte le tournoi des Petits As, championnat du monde officieux des jeunes et révélateur des futurs talents. Sa carrière va dès lors crescendo.

Après avoir atteint le deuxième tour du challenger de Séville en 2001, alors âgé de 15 ans, Rafael Nadal atteint les demi-finales juniors de Wimbledon en 2002, pour son premier et seul Grand Chelem dans cette catégorie. La même année, il remporte aussi son premier match ATP dans sa ville natale de Majorque, à seulement 15 ans et 10 mois, en battant Ramon Delgado, et devient le neuvième joueur seulement de l’ère Open à gagner un match ATP avant son seizième anniversaire. Il enchaîne également un bilan de 37-3 sur les tournois futures, glanant  en route six titres en Espagne. L’année suivante, Il se qualifie pour le premier Master series de sa carrière à Monte-Carlo, où il bat Kucera et Costa avant de perdre contre Guillermo Coria, futur finaliste. Il soulève deux trophées challengers, à Barletta et Segovi, et accède à la finale de quatre autres (Hambourg, Cagliari, Cherbourg et Aix en Provence). Il manque Roland Garros à cause d’une blessure au coude et revient pour faire sa première entrée à Wimbledon, où il devient le plus jeune joueur, à 17 ans, à atteindre le 3ème tour depuis Becker en 1984 (16 ans). Il atteint sa première demi-finale à Umag (défaite contre Moya), où il remporte son premier titre ATP en double, et perd au second tour de l’US Open. il termine dans le Top 50.

2004 le voit atteindre sa première finale ATP à Auckland, un 3ème tour en Australie, puis le jeune Nadal devient l’un des artisans de la victoire espagnole en coupe Davis 3-2 face aux Etats-Unis, après une victoire en quatre sets sur Roddick. Il bat un nouveau record : celui du plus du plus jeune joueur à remporter un simple en finale avec l’equipe vainqueur. Il remporte son premier titre à Sopot.

En 2005, Rafa explose littéralement. C’est le début de l’ère Nadal. Il gagne à Roland Garros pour sa première participation et accède à la place de no.2 mondial, derrière Roger Federer, le 25 juillet. Il remporte son premier master series à Monte Carlo face à Coria, gagne aussi Barcelone, Rome, Bastad, Stuttgart et Montreal où il empoche son premier tournoi sur dur face à Andre Agassi. Il gagne enfin Pékin et son premier titre indoor à Madrid en fin d’année. Son bilan est déjà monstrueux : 50-2 sur terre, 28-6 sur dur et des gains records pour un jeune de son âge : $3,874,751… La machine Nadal est lancée. Dès 2006, Nadal n’a déjà plus qu’un seul rival : Roger Federer, qu’il bat à quatre reprises en six confrontations en finale (Dubaï, Monte Carlo, Rome où il sauve deux balles de matchs lors d’une rencontre de plus de cinq heures et Roland Garros), et contre qui il s’incline pour sa première finale à Wimbledon. Il finit invaincu sur terre (26 victoires et aucune défaite), pour un total de 62 victoires d’affilée, record de l’ère open de Vilas (53 en 1977) battu. Il est à l’époque le premier à avoir vaincu Federer plus d’une fois depuis son accession au trône de numéro un mondial en février 2004. L’année suivant il perd en finale de Hambourg (master series/ terre battue) face au même Federer, sa première défaire en finale sur terre battue (la seule aujourd’hui avec sa finale perdue à Madrid en 2009 toujours contre le Suisse).

2008 : Numéro un mondial

En 2008, il assomme littéralement le tennis mondial. Après une sèche défaite face à Jo-Wilfried Tsonga en Australie, il remporte coup sur coup Roland Garros et Wimbledon. Le premier joueur depuis Bjorn Borg en 80 à réaliser ce tour de force. 82 matchs gagnés, huit titres en dix finales, au minimum une demi-finale dans chaque tournois du Grand Chelem plus une nouvelle victoire en Coupe Davis face à l’Argentine…son bilan est une nouvelle fois impressionnant.
2009. Première victoire aux antipodes. Il bat Federer au terme d’une nouvelle finale épique en Australie, après celle de Wimbledon en 2008. Le Suisse ne peut retenir des larmes de frustration. La passation de témoin semble encore proche. Mais l’Espagnol perd en huitièmes de finale à Roland Garros et doit renoncer à Wimbledon, blessé. Ces blessures ne l’épargneront pas cette année-là puisqu’il joueura avec une douleur aux abdominaux sur le ciment américain durant l’été, notamment à l’US Open.

En 2010, il déclare forfait face à Andy Murray en quarts de finale de l’Australian Open, encore une fois à cause de son genou. Mais arrivé sur terre battue, Nadal se montre plus impitoyable que jamais. Il ne laisse que des miettes à ses adversaires, c’est-à-dire les tournois qu’il ne joue pas, et empoche Monte Carlo (victoire 6/0 6/1 face à Verdasco), Rome et Madrid avant de gagner Roland Garros sans perdre un set et contre son bourreau de 2009, Robin Soderling.

L’ascension fulgurante de Rafa, implaccable comme le rappellent les chiffres, n’a pas été épargnée par les périodes de blessures. Au point que certains en faisait déjà un colosse aux pieds d’argile, à commencer par Toni Nadal lui-même, son oncle et entraîneur, qui après la blessure au pied du joueur, annonçait un bilan “très grave”. En atteste également sa blessure au genou qui l’a éloigné des courts de pendant plusieurs mois mi-2009, et lui a fait perdre sa place de numéro un mondial.

Discret, le stakhanoviste espagnol n’en force pas moins le respect sur le court et dans les tribunes. S’il pouvait presque agacer, rageur et compétiteur à outrance, concentré à l’excès et le regard noir dans les échanges, Rafa a su s’attirer la sympathie. Son courage, son mental à toute épreuve, son fair-play, sa simplicité, ses superstitions (il place ses bouteilles près de sa chaise au millimètre près et revient sur ses pas pour les replacer s’il a un doute) ses tics, notamment lorsqu’il remet son short sur ses fesses à chaque service…ont contribué à lui attirer les faveurs du public.

Un seul exemple aurait pu suffire. A Roland Garros en 2008, alors que tout le stade supportait Federer (outsider, numéro un mondial en quête de consécration ultime etc.) face à lui, l’homme à battre, limite à applaudir ses propres fautes directes, Nadal, là où un Berdych ou une Serena Williams auraient grimacé ou chambré l’audience, lui, n’a pas bronché….Avant  de remercier chaleureusement le public lors de son discours de remise du trophée. La grande classe.

Nadal a aussi su, malgré l’enchaînement des titres, quand d’autres marquent le pas et se lassent, rester toujours aussi heureux après chaque victoire. Tout au plus peut-on lui reprocher, une certaine susceptibilité, comme lors de ses anicroches avec sa presque bête noire, Soderling….

Pour ne rien gâcher, l’Espagnol a toujours été modeste. “Quand j’étais plus jeune, je pensais que j’avais vraiment des chances de devenir un joueur pro, mais je n’ai jamais pensé gagner des grands tournois comme Monte Carlo ou Roland Garros…c’est incroyable.” Et il pourrait encore être surpris avant de raccrocher les raquettes.

 

S’il ne se voit pas rester au plus haut niveau après 30 ans, il a encore devant lui la moitié de sa carrière pour enrichir son parcours et entrer un peu plus dans la légende. A seulement 24 ans, il ne lui manque plus qu’un titre à l’US Open, une poignée de titres du Grand Chelem à sa portée et une médaille olympique pour dépasser Roger Federer et devenir, tout simplement, le meilleur joueur de tous les temps.  

 

Hobbies :

Le Football, le golf, la pêche, une activité qui vous permet de “ passer quatre ou cinq heures loin du stress de la vie quotidienne ”.

Goûts culinaires:

Amateur de poisson frais, de pâtes et de pizza sans mozzarella, parce que ça “gâche la tomate”.

 

Goûts musicaux :

Question : Si son I Pod devait exploser et que seules trois chansons n’étaient pas effacées, lesquelles garderait l’Espagnol ?
Réponse de l’intéressé : Back to you de Bryan Adams, In these Arms de Bon Jovi et Vuela amigo, vuela alto de Julio Iglesias.
Comme l’ont fait remarquer certains journalistes, que des chansons de lovers…

 

Voiture :

Nadal s’est offert une Aston Martin en 2008. Une petite folie pour se récompenser après sa victroire à Roland Garros.

 

En savoir plus sur Rafael Nadal :

Site officiel : www.rafaelnadal.com

Nadal sur Facebook : www.facebook.com/Nadal 

Rafa à la boîte à question du Grand Journal : www.youtube.com/watch

Interview par CNN (en anglais) : www.youtube.com/watch

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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