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Paroles de supporter. Le show à l’américaine vu du “Club France”

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Thierry W., licencié à Strasbourg, nous décrit l’ambiance de l’US Open, un tournoi auquel il a assisté en 2005 : du grand spectacle et une immersion immédiate avec les membres du “ Club France ”. Un noyau qui réunit à la fois les supporters et clans des joueurs français.

 

 

Quel type de ticket as-tu choisi ?

Thierry W. : ” Avec un ami, on a pris des billets pour trois journées plus trois soirées sur le court central (NDLR : le court Arthur Ashe), en fin de première semaine. Avec, au milieu, un jour de battement pour visiter un peu la ville. L’avantage c’est qu’avec les places pour le court Arthur Ashe, on peut aller sur tous les autres courts, y compris les courts principaux. Contrairement à Wimbledon, où une place sur le Centre Court ne vous autorise pas à rentrer sur le court no.2. “

 

L’ambiance à New York semble très différente de celles de Paris ou Londres, il y a les sessions de nuit, de la musique, on entend constamment un bruit de fond…

T.W : ” Oui. A New York, les spectateurs, mangent, boivent et n’arrêtent pas de discuter. àa m’a un peu choqué au début. C’est une atmosphère différente des autres tournois. J’ai aussi fait Roland Garros et Wimbledon et ça n’a rien à voir. À Roland Garros, par exemple, c’est plus un public d’amateurs, plus respectueux, et il y a une vraie communion entre le public et les joueurs. À Wimbledon, c’est une ambiance plus feutrée etc.
Tandis qu’à l’US Open, c’est un show. Il y a plus de spectacle : ils passent de la musique entre les points, les spectateurs sont vraiment chauds, on fait plus de bruit, on crie, on encourage beaucoup plus. Quand un Américain joue en night session, c’est démentiel ! “

 

Les courts sont vraiment immenses. Pas trop dur de voir la balle sur le court Arthur Ashe ?

T.W : ” (Sourire) La première fois, ça allait car on était bien placé en bas. Mais j’avoue que le dernier soir, où nous n’avions que des places en haut, je regardais plus l’écran géant que le court lui-même ! Nous étions installés plus haut que le niveau de la dernière rangée de tribunes de Roland Garros. Heureusement que le court est équipé d’un bon écran. “

 

Quels joueurs as-tu vu?

T.W : ” Sur le central, les meilleurs joueurs du monde, comme Federer. Mais j’ai aussi pu voir les joueurs français de très près, sur les courts annexes. Bien entendu, les grosses têtes de séries sont programmées sur les grands courts, mais j’ai eu la chance de voir, à l’époque, des joueurs comme Monfils sur des “ petits ” courts. Je dis petit parce que tous les courts sont assez grands. Il n’y a pas de courts sans tribune. J’ai aussi vu Santoro, Paulo etc. “

 

En allant supporter les tricolores, tu expliques qu’on s’intègre naturellement dans un groupe de Français, spectateurs, coachs et proches des joueurs inclus. C’est vraiment si facile?

T.W : ” Oui, on l’a baptisé “ le club France ”. C’est un rassemblement non structuré, complètement informel, qui réunit les supporters français, relativement peu nombreux, aux clans des joueurs (amis, sparring-partners, préparateurs physique, entraîneurs…). Un petit groupe d’une vingtaine de personnes par jour en moyenne.

Tout se fait naturellement et de manière informelle. Plus encore qu’à Wimbledon, des blocs nationaux se forment à l’US Open. Concrètement, on se rend très vite compte qu’on est Français et on décide de se déplacer en groupe pour aller encourager les joueurs, en s’installant souvent au premier rang, à proximité du clan des joueurs français. C’est ainsi que se nouent de petits contacts et qu’on vit des moments sympas, parfois même cocasses.

Je me souviens m’être retrouvé à côté d’Çric Deblicker, alors