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L-TEC : L’innovation sous tension

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L’AVENTURE DE L-TEC, ACRONYME DE LOW-TENSION ENERGY CONTROL, DÉBUTE OFFICIELLEMENT EN 1995. CE SONT TOUJOURS ARNAUD BARAZER, DIRIGEANT ET PROPRIÉTAIRE DE LA MARQUE, ET JOHN ELLIOT, RESPONSABLE R&D ET PROMOTION, QUI SONT AUX MANETTES !

Les premiers bons monofilaments viennent à peine de sortir (1991 pour le Luxilon Big Banger Original, 1994 pour l’Alu Power), mais globalement les fondateurs de L-TEC sentent qu’avec l’avènement des raquettes puissantes, le jeu est en train de se transformer.

Les joueurs de club commencent à développer eux aussi des frappes de plus en plus liftées, avec des raquettes rigides. Ils ont besoin de puissance et risquent malheureusement des blessures (tendinites le plus souvent).

Les premières recherches se portent sur un boyau synthétique, le L-TEC Gut (cœur en nylon monofilament partiellement enrobé par des doubles guipages croisés de 2 jauges différentes). Le but est de pouvoir recréer les sensations du boyau naturel, mais avec des basses tensions.

Parallèlement au développement des cordages, L-TEC a travaillé sur les méthodes de poses en insistant sur l’utilisation de 1⁄2 garnitures cordées en 4 nœuds. L’autre proposition, certainement un peu en avance sur son temps à l’époque, est l’offre de cordages hybrides: en mixant 2 natures de cordes différentes, on peut ne garder que les avantages de chacune. Mais cela rendait le choix complexe pour le client qui découvrait ces nouvelles propositions et n’a pas forcément suivi…
La lisibilité commerciale était un peu compliquée, il fallait simplifier la gamme et surtout proposer ce que les joueurs compétiteurs attendaient le plus: des monofilaments performants !

Après une collaboration de plus de 15 ans avec une usine en Angleterre, L-TEC a noué un partenariat avec un spécialiste de la chimie et des monofilaments pour l’industrie en Allemagne. Le cahier des charges est donc sous responsabilité L-TEC, et la fabrication reste le domaine de l’usine: le cycle de développement nécessite de nombreux échanges, des tests en labo, puis évidemment des essais sur le court.

La “Team” L-TEC comprend des joueurs de nombreux pays, même si c’est en France que la marque est la plus reconnue. C’est d’ailleurs d’Amérique du Sud que vient l’une des joueuses les plus prometteuses en contrat L-TEC: Luisina Giovannini, née en 2006, est en effet la championne d’Argentine en catégorie 14 et 16 ans.

Un des premiers cordages “made in Germany” était le ParadOx (médaille d’argent en 2019). Une corde assez originale, utilisée par Luisina, qui se comporte mieux à basse tension: malgré une relative rigidité, elle offre un bon niveau de confort, mais peut parfois casser sur les décentrages.

L-TEC a alors voulu proposer une alternative plus polyvalente: c’est ainsi qu’est né le 7S Spin qui remporte la médaille d’or dans la catégorie “cordages monofilaments polyvalents” !

Conscient que la marque n’a pas la notoriété des grands noms du tennis, L-TEC a décidé de lancer un vaste programme de test pour les joueurs de club. C’est ainsi que plus d’une trentaine de testeurs, classés de 2/6 à 15/5, a minutieusement décortiqué le comportement du 7S Spin. Soit en montage intégral, soit hybridé avec le ParadOx. Ces retours ont été intégrés au comparatif de notre guide, en plus du panel habituel de testeurs TennisAddict.

La preuve par le jeu, cela reste le meilleur moyen de s’imposer honnêtement parmi les meilleurs !

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