Les pathologies du dos
Services frappés derrière la tête ou slicés, lifts à outrance, revers à deux mains… autant de gestes très fréquents lors de la pratique du tennis et tout aussi délétères pour le dos.
Les lumbago, hernies discales, sciatiques et autres blocages de vertèbres ne sont pas rares. Comme pour le coude, la technique permet de diminuer les risques.
À commencer par une flexion plus importante des jambes au service, pour ne pas avoir à forcer les effets pour trouver des angles. Le choix d’un matériel adapté, notamment des chaussures pour absorber les chocs sur surfaces dures et prévenir les microtraumatismes, mais aussi l’utilisation de semelles orthopédiques pour compenser d’éventuels déséquilibres au niveau du bassin, requièrent également une attention particulière.
Petit tour de la question en quatre points.
Pathologies |
Facteurs aggravants |
Infirmerie |
Prévention |
Lombalgies et dorsalgiesNotamment des pathologies discales, des blocages de vertèbres et autres douleurs musculaires souvent liées aux premiers.
Exemples:Lumbago ou ” tour de rein ” (indisponibilité d’une dizaine de jours à un mois généralement) Hernie discale (risque de sciatiques …)
À noter aussi :Les pathologies du bassin(torsion du bassin, blocage de l’articulation sacro-iliaque …)
Chez l’enfantMaladie de Scheuermann, déviation frontale du rachis.
Lyse isthmique (fracture de fatigue généralement au niveau des lombaire). Scoliose
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Le geste du serviceLorsqu’il est frappé trop vers l’avant, trop vers l’arrière (position trop cambrée ou hyperextension) ou sur le côté (slice) pour trouver des angles.
Coup droit et revers liftés
Revers à deux mains
Jouer de faceou quasiment face à la balle, pour trouver des angles. De manière générale, les gestes exécuté en déséquilibre sont nocifs pour le dos et pour la hanche. Raquette mal équilibrée et cordages trop rigides
Les surfaces dures
Le manque d’échauffement
Les déséquilibres musculaires(abdominaux peu développés etc.) Un manque de souplesse au niveau du dos, raideurs.Le surpoidsLe stress
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L’indisponibilité varie suivant l’importance de la blessure.Comptez une semaine à trois mois( voire plus pour les douleurs chroniques), par exemple, pour la guérison d’une lombalgie.
Repos
Anti-inflammatoires, myorelaxants, antalgiques
Rééducationàtirements, massages, renforcement musculaire (gainage lombo-abdominal…), exercices pour retrouver un équilibre entre musculation et souplesse ; les deux devant toujours être associés.
Infiltrations
Physiothérapie, ostéopathie, chiropractie, mésothérapie, tractions vertébrales…
Port d’une ceinture dorsale
Intervention chirurgicaleGénéralement après échec des traitements et si les douleurs persistent au-delà de trois à six mois.
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Utiliser ses jambesEn fléchissant plus à l”impulsion, pour compenser et trouver des angles Frapper la balle au-dessus de sa têteVoire vers l’avant (geste moins délètère que vers l’arrière ou sur le côté). Çviter de forcer les effets. Jouer plus à plat
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