Quel est l’impact des surfaces dures sur le corps ?
C’est presque une habitude, la fin de l’année est marquée par les blessures. Safina, Murray et autre Simon, pour n’en citer que quelques-uns, en ont été victimes en 2009. En cause, la répétition des matchs et une saison fleuve : du 1er janvier jusqu’à début décembre, pour ceux qui jouent la Coupe Davis. Pas plus d’un mois de break au total.
Faut-il y voir aussi la conséquence d’un changement de surface, sachant que la plupart des tournois indoor de fin de saison (Paris-Bercy, Lyon etc.), auparavant pourvus de moquette, se jouent aujourd’hui sur dur ? La jugeant trop traumatisante pour le corps, certains réclament la réduction du nombre de tournois sur cette surface. À l’heure où les joueurs s’apprêtent à partir pour l’Australian Open, également joué sur dur, quel est réellement l’impact des surfaces dures sur le corps ?
L’éclairage de trois spécialistes du tennis de haut niveau.
Par Tennis Addict, Florent Godard
“C’est l’adhérence qui pose problème”
Entretien avec Philippe Lacroix, médecin officiel du Grand Prix de tennis de Lyon depuis 2007
“Les blessures sont plus fréquentes sur dur”
Entretien avec Ivan Prothoy, docteur en médecine du sport (polyclinique des Alpes du Sud -Gap)