POLAR Ignite 3
publié le : 24 janvier 2023
Polar, acteur historique de la mesure du rythme cardiaque depuis plus de 40 ans (!!!), lance la version 3 de sa montre connectée sportive Ignite. Avec un positionnement un peu plus lifestyle et fitness que les Pacer ou Vantage, elle intègre un écran AMOLED HD tactile.
Fine, d’une taille tout à fait raisonnable (43 mm) et légère (35 g), elle s’adresse autant aux sportifs qu’aux sportives.
Elle met en avant la précision de ses capteurs, une facilité d’utilisation exemplaire et une panoplie complète d’analyses et de rapports sur les performances sportives, la santé et le sommeil.
Polar met à disposition une interface web, Polar Flow, qui permet de voir d’un coup de d’œil vos performances et de synchroniser vos données sur des services tels que Strava.
Le nombre de sports qui peuvent être sélectionnés est impressionnant, et bonne nouvelle pour nous, le tennis fait bien partie de la liste !
Si vous souhaitez trouver la liste des caractéristiques techniques, voici le lien sur le site de Polar : https://www.polar.com/fr/comparison/#IGNITE_3
Que vaut cette dernière venue dans le monde très concurrentiel des montres connectée et sportives ? Face à une Garmin Venu 2 Plus par exemple ? Voici notre test !
| Les + | Les - |
|---|---|
| Interface simple et agréable Bel écran Fine et légère Polar Flow |
Ralentissements frustrants Promesses globalement non tenues Bracelet peu confortable |
Caractéristiques
| Marque | Polar |
|---|---|
| Modèle | Ignite 3 |
| Prix public (TTC) | 329,90 € |
Notre avis
Nous étions très motivés d’essayer cette nouvelle montre Polar. Après une conférence de presse rondement menée, et pleine de promesses, nous nous sommes lancés dans le test sur le terrain.
L’installation et la mise en marche de la Ignite 3 est assez simple.
Après les mises à jour système nécessaires, la synchronisation avec Polar Flow se fait bien.
C’est moins lourd que Garmin Connect que l’on retrouve sur la Forerunner 255 Music par exemple.
Polar inclut 2 longueurs de bracelet pour s’adapter aux petits et gros poignets. Malheureusement, ce bracelet fait un peu cheap, tout comme sa boucle intégrée. Le résultat n’est pas des plus confortables. Heureusement que la montre est si légère qu’elle se fait oublier.
L’interface est bien pensée globalement et l’on active rapidement l’enregistrement d’une séance. Un seul bouton, mais l’usage de l’écran tactile est malin.
C’est intuitif, mais parfois des ralentissements gâchent l’expérience. Le plus frustrant est la détection erratique du mouvement de poignet pour allumer automatiquement l’écran. On peut bien sûr laisser le très bel écran AMOLED en mode “always on”, mais il va consommer pas mal de batterie.
Nous lançons le mode Tennis, et c’est parti pour un entrainement, avec une autre montre (Huawei GT Runner) pour comparer.
Les informations à la fin de la séance sont succinctes (comme la plupart des montres) et l’analyse poussée passe soit par l’application sur le téléphone, soit par l’interface web :
Les mesures du rythme cardiaque nous ont semblé bonnes, avec parfois un suivi un peu décalé lors d’un exercice “en fractionné”.
Une fois habitué à mesurer nos séances, si l’on oublie sa montre, elle manque.
Nous ne rentrerons pas dans les fonctionnalités “connectées” avec les notifications des applications (SMS, WhatsApp…) qui fonctionnaient correctement la plupart du temps.
Le sommeil ayant une énorme importance, y compris sur les performances et la récupération, c’est toujours intéressant d’avoir quelques informations. La pertinence des données est compliquée à valider, mais cela nous a semblé utile et conforme au ressenti.
En dehors du tennis, Polar offre des fonctionnalités très riches, surtout pour la course à pieds, le fitness. Les conseils pour progresser et des modes d’entraînement personnalisés sont efficaces.
Le GPS n’est pas le plus précis testé, mais il est correct (la GT Runner et encore mieux la Forerunner 255 sont devant).
L’écosystème Polar Flow est un des meilleurs, peut-être moins attirant visuellement que Garmin ou Huawei, mais les données sont bien là.
En autonomie moyenne, nous avons tenu 3 à 4 jours (écran en mode allumage auto), ce qui ne constitue pas une contrainte. La recharge par câble magnétique (et non induction) est rapide : comptez 1h30 en partant de 0 pour arriver à 100%.
Un peu comme la Garmin Venu 2 Plus, nous sommes face à un produit qui était très prometteur sur le papier, mais qui déçoit par un manque de maturité. Là où Garmin s’était montré trop timide avec une interface vieillotte qui n’utilisait pas correctement la partie tactile, Polar n’a pas encore réussi à rendre l’expérience aussi fluide que prévu.
Difficile de dire si les mises à jour logiciel vont parvenir à accélérer l’interface (il y a eu du mieux sur la dernière), ou si le souci est matériel.
C’est dommage, car si les performances promises étaient au RDV, nous aurions eu une vraie belle surprise !
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