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Danielle Maas, directrice du BGL BNP Paribas Luxembourg Open

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” NOUS AVONS TOUJOURS EU UN CERTAIN SUCCES POUR FAIRE VENIR DES TÇTES D’AFFICHE “

La 27e édition du tournoi WTA luxembourgeois devrait à nouveau bénéficier de la participation de nombreuses stars du circuit.

L’édition 2017, qui aura lieu du 14 au 21 octobre, s’annonce passionnante avec à nouveau un plateau de choix ?
Oui Eugénie Bouchard, Kiki Bertens et Victoria Azarenka ont annoncé leur participation depuis longtemps. Mais le 19 septembre lors d’une conférence de presse, nous dévoilerons la suite du plateau. Forcément, attirer de bonnes joueuses constitue notre priorité puisque Caroline Wozniacki, Venus Williams, Timea Bacszinszky, Elena Dementieva, Ana Ivanovic, Kim Clijsters, Jennifer Capriati ou Martina Navratilova font partie des anciennes lauréates. Nous avons toujours eu un certain succès pour faire venir des têtes d’affiche : nous approchons les joueuses dès le début de l’année, puis à Roland-Garros et à Wimbledon, nous discutons avec elles et leur managers afin de finaliser un accord. Même si, vu la date de notre tournoi (du 14 au 21 octobre cette année), il peut toujours y avoir des blessures en fin de saison.

Qu’est-ce qui séduit les joueuses pour venir au Luxembourg ?
Je crois qu’elles apprécient le tournoi pour son atmosphère familiale. Notre slogan “Feel at home” résume bien la carte que nous jouons : il s’agit d’un petit tournoi, durant lequel leur calme, leur intimité sont préservés. Elles savent que nous nous occupons bien d’elles, qu’on peut leur arranger des petits dîners parfois dans des restaurants étoilés. Nous sommes un “petit tournoi”, nous n’avons pas le site pour rivaliser avec Tokyo ou Stuttgart par exemple, donc nous misons sur la convivialité, la proximité.

Avoir un tournoi de cette ampleur est important pour le tennis féminin luxembourgeois ?
Forcément car des joueuses comme Mandy Minella, ou avant elle Claudine Schaul (41e mondiale en 2004) et Anne Kremer (18e en 2002) ont bénéficié de wild-cards pour le grand tableau, ou quand leur classement le leur permettait ont pu évoluer à domicile, devant leur public. Cette année encore, de jeunes luxembourgeoises auront des wild-cards pour les qualifications. Pour le reste, seule Eleonora Molinaro, 17 ans, a pour le moment le niveau international (786e WTA début septembre). Le Luxembourg n’a plus de joueuse très compétitive pour le moment car Mandy Minella est actuellement enceinte. Alors que chez les hommes, Gilles Muller obtient d’excellents résultats. Comme Gilles, Minella, Kremer étaient sans doute des exceptions. Pour le reste, nous organisons des clinics pendant le tournoi, nous invitons des écoles de tennis, nous avons un partenariat avec un lycée technique luxembourgeois, tandis que 2 classes de 7e viennent ramasser les balles, le but étant de susciter des vocations.

D’où vient le public ?
Il s’agit d’un public très international, avec bien sûr des Luxembourgeois mais aussi des spectateurs venus de pays limitrophes, notamment la Belgique et l’Allemagne. Donc tout dépend qui joue. Malheureusement, nous n’avons pas noté un grand intérêt des Français pour le tournoi alors que Caroline Garcia y a participé l’an passé, que Mary Pierce l’avait emporté en 1998 ou qu’ Amélie Mauresmo était venue. Mais nous affichons toujours complet les 4 derniers jours.

Comment se compose l’équipe d’organisation ?

Nous avons un comité de 12 personnes, 100% bénévole, même si en réalité, il s’agit d’un travail à plein-temps. Pendant le tournoi, environ 120 bénévoles supplémentaires sont mobilisés, plus 80 ramasseurs de balles et les arbitres, ce qui représente une petite
entreprise de 300 personnes chaque jour.

Une épreuve comme la votre, dotée de 250 000 dollars, est-elle difficile à financer ?
Elle ne pourrait pas exister sans nos sponsors, d’abord BNP Paribas, notre sponsor titre, mais aussi la ville de Luxembourg, Tageblatt, La Loterie Nationale ou le Groupe Charles Kieffer. Mais nous sommes aussi une institution puisque le tournoi en est à sa 27e édition, la 22e en tant que tournoi WTA. Alors certes, nous n’avons pas 600 supporters avec des drapeaux à chaque fois qu’une Luxembourgeoise entre sur le court mais il s’agit d’un “must” à la fois sportif et social, où il faut être vu, un mélange de rencontres, de business et de VIP. Une semaine d’activités intense.

Pour en savoir plus :
www.bglbnpparibas-open.lu