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Jeune Pousse : Belinda Bencic, la nouvelle Martina Hingis ?

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Déjà 34e mondiale à 18 ans, la Suissesse Belinda Bencic fait partie des valeurs montantes du circuit WTA. Pour TennisAddict, l’ancienne gagnante de Roland-Garros et Wimbledon Juniors 2013 a accepté de répondre à 10 questions. Découverte.

Comment avez-vous appris à jouer au tennis?

J’ai appris à jouer avec mon père Ivan quand j’avais 3 ans. Mes parents tapaient la balle pour s’amuser dans un club près de la maison. Parfois, ils m’emmenaient avec eux. Donc j’ai eu envie d’essayer aussi. Petit à petit, j’ai progressé. Depuis maintenant 12 ans, je m’entraîne avec Mélanie Molitor (la mère de Martina Hingis), qui m’a pratiquement tout appris. Je suis consciente de la chance que j’ai d’avoir ” une ” coach d’une telle qualité.

Quelles sont vos ambitions pour 2015? Gagner des titres ? Rentrer dans le Top 20?

Je ne me fixe jamais d’objectifs en terme de classement car c’est le meilleur moyen de ne pas les atteindre. J’essaye de rester concentrée sur le match d’après, ou le tournoi suivant. Avec des objectifs à très court terme qui concernent l’amélioration de mon jeu. Ce qui passe par énormément de travail. Je pense que de cette façon, le classement et les résultats suivront. En tout cas, c’est ma méthode.

En tennis, quels sont vos rêves?

Devenir n°1 mondiale.

L’an passé à l’US Open, vous avez atteint les quarts de finale en battant Kerber ou Jankovic. Quel souvenir en gardez-vous?

Forcément quelque-chose de positif, il s’agissait d’une étape importante dans ma carrière. Quand tu parviens à bien jouer en Grand Chelem, sur des grands courts avec beaucoup de monde, de la pression, ça te procure de la confiance. Il y a clairement un ” avant ” et un ” après “.

La transition entre le circuit juniors et celui des professionnelles est-elle délicate?

Elle est difficile mais je suis ravie que tout se soit très bien passé pour moi. Selon moi, la grande différence c’est que les pros savent beaucoup mieux gérer les moments importants d’un match, les points serrés qui font basculer une rencontre. C’est vraiment cette capacité d’être à 100% dans ces moments là, physiquement, mentalement, techniquement, qui m’impressionne et fait la différence. Il y a aussi cette capacité avec l’habitude à bien gérer l’avant-match, à ne pas se mettre trop de pression, bref ne pas le jouer avant.

Ne ressentez-vous pas trop de pression quand les observateurs disent que vous serez bientôt dans les 5 premières mondiales?

Déjà, il faut savoir que je ne ressens aucune pression par rapport à ce que les gens peuvent dire de moi. En bien ou en mal d’ailleurs. Mais en fait, je trouve motivant que des observateurs puisse estimer que je serai un jour dans le Top 5. C’est plutôt gratifiant de voir qu’ils croient en moi, en mon tennis.

Comment analysez-vous vos forces et faiblesses?

Ma force, c’est mon jeu complet, mon sens tactique et ma capacité d’anticipation. Mais en même temps, cela implique que je peux progresser dans tous les domaines.

Quelle importance accordez-vous au matériel?

Je prépare mes raquettes moi-même, parfois mon père Ivan, qui est aussi mon coach me donne un coup de main. J’utilise des cordages Yonex, entre 27 et 25 kilos de tension.

Qui sont vos joueurs favoris et pourquoi? Avez-vous des amis sur le circuit?

Je n’ai pas vraiment de joueur ou joueuse favoris même si j’ai eu la chance de rencontrer des légendes comme Chris Evert ou André Agassi. J’essaye d’apprendre en voyant les meilleurs mais je ne suis plus dans un rapport d’admiration. Mes meilleures amies sur le circuit sont celles que je connais depuis les tournois juniors.

En dehors du tennis, quels sont vos loisirs?

Il y en a beaucoup : le shopping, passer du temps sur internet, lire, la mode, dormir et faire du tourisme !

 

Texte : Baptiste Blanchet / Photo : Yonex